La Compania Plangere a pour but de développer l'Art et la Culture dans son Universalité.
Nous développons notre activité à travers le théâtre, les marionnettes, avec une création a notre actif puis la deuxième en cours de création ; les arts plastiques et manuels, à travers les différents ateliers que nous proposons dans les locaux de la MJC les Hauts de Belleville ; la musique, avec la création d’une bande son originale pour notre première création « Femmes de Lorca », les contes, les langues ; avec nos interventions auprès de tout-petits dans différentes crèches de la ville de Paris avec « L’heure du conte » et tout autre moyen d'expression artistique et/ou culturel dans la production, la création, l'interprétation et l'enseignement.
Nous travaillons pour rassembler un public souhaitant découvrir, développer, partager ou encore approfondir leurs connaissances et savoir-faire dans le domaine culturel.
Et pour y parvenir, nous promouvons la promotion des actes culturels et artistiques.
Nous promouvons les productions artistiques théâtrales, en créant des spectacles mais aussi en proposant des sorties culturelles en collaborations avec la MJC les Hauts de Belleville. Ainsi, tous les mois, nous proposons la découverte d’un lieu, expo, pièces de théâtres etc. dans le cadre de la « Box culturelle ».
Actions menées dans le champ d’éducation culturelle et artistique 2024-2025
Septembre
Pour démarrer la rentrée de sorties, nous sommes allés voir:
Mode d’emploi pour metteur en scène israélien en Europe
festival SPOT #11
Théâtre Majâz - Hannan Ishay, Ido Shaked
Accueil Spectacle Mode d’emploi pour metteur en scène israélien en Europe
Ido et Hannan sont tous deux des metteurs en scène de théâtre israéliens. L’un vit à Paris, l’autre à Tel Aviv. En 2023, ils se lancent un défi : créer une pièce sur leur patrie névrosée, à moitié folle, en passe de basculer dans le totalitarisme, mais néanmoins, en quelque sorte, aimée. Mais lorsque le 7 octobre, en pleine répétition, une nouvelle guerre éclate et que la catastrophe se déchaîne, la réalité dépasse toute fiction. La mise en scène d’une histoire humoristique, ironique et fictive du Moyen-Orient devient alors un véritable voyage à travers l’une de ses périodes les plus sombres.
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Octobre
RECLAIM est un rituel imaginaire librement inspiré du Ko’ch en Asie Centrale où les femmes tentent de construire un rapport égalitaire avec les hommes dans le but de proposer un monde plus juste aux générations à venir. Ce qui est ici proposé n’est pas un spectacle, mais une expérience collective. Ce projet est vu comme une nécessité, une forme de prière laïque. Un moment hors norme à vivre comme un retour au cirque des origines, que caractérisent la sauvagerie, le cercle, l’étrangeté, la monstruosité parfois, l’hyper proximité et la peur. Une chanteuse lyrique, deux violoncellistes et cinq circassien(ne)s en portés acrobatiques sont littéralement encerclés par les gradins et les spectateurs, dans une inquiétante proximité.
RECLAIM est un acte de résistance qui signifie se rendre capable de récupérer, de se réapproprier ce dont on a été séparé.
« L’avenir n’est pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire »
Durée : 1h
Tout public dès 12 ans

Novembre
Barbès, Little Algérie
Tous publics
2024 ‧ 1h 33m
Malek, la quarantaine, célibataire, vient d'emménager à Montmartre et accueille bientôt chez lui son neveu Ryiad, fraîchement arrivé d'Algérie. Ensemble, ils découvrent Barbès, le quartier de la communauté algérienne, très vivant malgré la crise sanitaire en cours. Ses rencontres avec les figures locales vont permettre à Malek de retrouver une part de lui qu'il avait enfouie, de renouer avec ses origines et de commencer à faire le deuil de ses disparus.

Décembre
Le Malade Imaginaire
« La dernière pièce de Molière commence dans les teintes d’une journée finissante. C’est une comédie crépusculaire teintée d’amertume et de mélancolie. »
C’est par ces mots que Claude Stratz, aujourd’hui disparu, dépeint Le Malade imaginaire qu’il met en scène en 2001, et qui, joué plus de 500 fois depuis, fait partie de ces spectacles intemporels visités par des générations de comédiennes et comédiens de la Troupe. La mise en scène épurée restitue la palette infinie de cette comédie-ballet.
10 février 1673, Molière, dans le rôle d’Argan, crée sa nouvelle œuvre où il est question de vrai ou faux malade, de vrai ou faux médecin, de vrai ou faux maître de musique, de vraie comédie mais aux accents dramatiques. Sept jours plus tard, alors qu’il donne la quatrième représentation de la pièce, la maladie pulmonaire qu'il vient de contracter l’oblige à s'interrompre et l’emporte quelques heures après. Tentant dès lors de voir planer sur le personnage d’Argan l’ombre du dramaturge mourant qui « dans son propre malheur choisit de nous faire rire », même si l’histoire nous apprend que Molière n'était pas souffrant lorsqu’il écrivit son ultime pièce. Si le charlatanisme des médecins est un thème privilégié de l’auteur, c’est la science médicale elle-même qui est attaquée dans cette farce satirique, doublée d’une sombre et lucide méditation sur la peur de la mort. Victime des intrigues de Lully, en disgrâce royale, abattu par la mort de son fils et de son amie de toujours, Madeleine Béjart, Molière livre malgré tout ici une de ses plus brillantes comédies.
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JANVIER 25
CYRANO DE BERGERAC
Parce que la Comédie-Française est un théâtre en renouvellement permanent, la Troupe se lançait la saison dernière dans un nouveau « Cyrano de Bergerac ».
Pour cette pièce légendaire aux nombreuses tirades tubesques, du « nez » aux « non merci », Emmanuel Daumas fait le pari de la vivacité de la jeunesse : autour des personnages de Cyrano, Christian, Roxane, les autres membres de la distribution ont la charge réjouissante d’interpréter une cinquantaine de rôles.
L’histoire de Cyrano, aussi à l’aise dans le maniement de l’épée que dans celui des mots – prêtant sa plume à Christian pour séduire Roxane, dont il est secrètement amoureux – se déploie dans un décor faisant la part belle au ludique et au merveilleux. Ainsi, passant d’un baroque florissant pour l’Hôtel de Bourgogne ou chez Ragueneau, au féerique et au naïf – entre Méliès et Cocteau – pour la scène du balcon, le plateau s’épure quand Roxane rejoint, au péril de sa vie, ses deux êtres chers au camp d’Arras où la mort rôde autour d’un festin de riens imaginaires bouleversant de justesse.
Retirée dans un couvent, Roxane ne comprend combien elle a été leurrée qu’au dernier souffle de Cyrano. Dans un dispositif onirique, cette comédie héroïque, drame historique aux élans romantiques, met à nu l’humanité du héros qui, jusque dans sa mort, aura vécu pour le panache. Ce va-t-en-guerre assoiffé d’idéal mais retenu par une détestation de soi et une peur du réel, choisit la beauté de Christian à la façon d’un avatar, relève Emmanuel Daumas qui cite Marcel Proust pour évoquer le rêve de Cyrano: « Il vaut mieux rêver sa vie que la vivre, encore que la vivre ce soit encore la rêver. »



FEVRIER 25
Musée Clunny
L’hôtel de Cluny, construit a la fin du 15e siècle, abrite la célèbre tenture de La Dame à la licorne et l’une des plus riches collections européennes, offrant un panorama complet de l’art médiéval, du 5e siècle au début du 16e siècle : orfèvrerie, vitraux, sculptures…
Cette visite s'adresse à tous les publics à partir de 15 ans.




MARS 25
Repas Multiculturel
Pour le mois de mars, nous avons choisi de ne pas partir trop loin et avons organisé ensemble un repas multiculturel et varié, qui s’est clôturé par un concert. Ce fut l’occasion de se retrouver autour de plats divers et de partager un moment chaleureux, animé par la musique.




AVRIL 25
Conférence dansée
Pour le mois d'avril, dans le cadre du festival "La danse se la raconte", nous avons pu assister à une conférence dansée intitulée « D'où je vais, où je viens » avec la chorégraphe Fasia K, le vendredi 18 avril à 19h30.

MAI 25
Expo WAX au musée de l'Homme
Textile aux couleurs vives et aux motifs variés, le wax est reconnaissable entre tous. Ce tissu, généralement perçu comme « africain », a traversé le temps, dépassé les frontières. Depuis plus d’une décennie, sa popularité est sans précédent dans les sociétés occidentales : vêtements, accessoires, objets… Le wax se fait de plus en plus présent dans les maisons et les garde-robes. Pourtant, son histoire si singulière reste méconnue.
L’exposition, d’une superficie totale de 430 m², propose de mettre en lumière cette étoffe. Elle donne à voir une grande variété de tissus, illustrant la richesse des dessins, motifs et couleurs qui le caractérisent.

